|
[ Amitiés ] [ Cadeaux ]
le ciel est bleu
22/07/2005 16:11
Le ciel est si bleu...
Le ciel est si bleu ce matin, Un oiseau chante dans le pin, J'entends les rires cristallins Des enfants jouant dans le jardin ; Une nouvelle journée tranquille Dans mon pays, dans ma ville !
Mais mon bonheur est imparfait, Parce que je ne peux m'empêcher De penser à d'autres enfances Vécues dans la souffrance !
A ces enfants qui pleurent, Avec au fond du coeur Une peine inconsolable, Une douleur insupportable ; A ma honte pour ceux Qui tuent dans leurs yeux La magie de l'enfance Et cette merveilleuse innocence !
A ces enfants qui souffrent, Tout au fond du gouffre Où les plonge la misère, La maladie ou la guerre ; A leur regard détresse Qui demande : Pourquoi ? A mon regard tristesse Qui répond : Je ne sais pas !
Le ciel est si bleu ce matin, Un oiseau chante dans le pin, J'entends les rires cristallins Des enfants jouant dans le jardin ; Une nouvelle journée tranquille Dans mon pays, dans ma ville !
Et pour protéger leur enfance chérie De la folie des hommes, des dangers de la vie, Je voudrais pouvoir suspendre le temps Aux rires de mes enfants !
|

une vieille dame
22/07/2005 16:06
La vieille dame...
La vieille dame est assise Derrière la fenêtre grise De cette maison de retraite, Où il viendra peut-être !
Le temps est si long ici Dans cette prison sans vie ; Elle se souvient des jours lointains Quand il jouait dans le jardin, Qu'il lui disait en riant Qu'il l'aimerait mille ans, Que jamais il ne la quitterait, Que toujours sur elle il veillerait.
Et un jour, il l'a abandonnée Parce qu'un amour l'a ensorcelé, Oubliant l'enfant amoureux De Maman au sourire radieux, Et les soirées merveilleuses Quand pour endormir Vincent, Marianne chantait une berceuse De sa douce voix de Maman.
C'est que Madame n'avait pas envie De cette vieille dame dans sa vie, Alors, ils ont cherché une maison Pour la mettre en pension. Devant la porte, il l'a laissée Sans un mot pour la rassurer ; Il est parti sans se retourner, Sans un regard, sans un regret.
Chaque jour, Marianne attend Ce fils qu'elle aime tant. Parfois, dans un sourire Elle dit : Il va venir, Il arrivera par le jardin Un bouquet de fleurs à la main, Avec son sourire d'enfant Me dira : Bonjour, Maman !
La vieille dame est assise Derrière la fenêtre grise, La nuit tombe encore une fois, Vincent ne viendra pas !
|  
Commentaire de cpetiteplume ( http://cpetiteplume.vip-blog.com (06/08/2005 11:00) :
bravo super ton blog
tes poemes sont emouvant et bien reel
bisoussssss
|
|